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Cliquez ICI pour voir le scénario des demi-échangeurs qui a été retenu
par la Communauté de Communes Porte de DrômArdèche sur proposition de Vinci


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Les deux 1/2 échangeurs en projet             Les communes directement impactées par l'augmentation du trafic


 


QUELLES CONSÉQUENCES ?
POURQUOI SOMMES-NOUS CONTRE ?


LES DEUX PRINCIPAUX BÉNÉFICIAIRES DU PROJET :

• L’entreprise VINCI qui mène l’étude, prolonge son contrat de société d’autoroute (elle empochera les droits de péages), se fait subventionner des travaux dont elle sera maître d’œuvre.

• Mr Jouvet, président de la communauté de communes Porte de DrômArdèche obtient deux vitrines politiques : une à Saint- Barthélemy-de-Vals, l’autre à Saint- Rambert-d’Albon. Il pourra dire « c’est moi qui l’ai fait ».
Mais avec ces deux demi-échangeurs au nord et au sud de son territoire intercommunal, le plaisir risque d’être de courte durée.


FAVORISER LE TRAFIC DES CAMIONS EN DRÔME DES COLLINES :

S’ils ne profitent pas à la population, quel est l’intérêt de ces deux demi-échangeurs ? Hormis l’ambition politique d’un élu et l’intérêt financier d’une entreprise, nous distinguons un troisième bénéficiaire : les sociétés de transport routier.

En effet, seuls ces dernières verront l’opportunité d’optimiser leur temps et coût de déplacement en quittant l’A7 côté nord pour se rendre vers Romans et la vallée de l’Isère. Ils ne sortiront plus à Tain. Pourtant, il y a moins de 10 ans, le réseau routier secondaire a été réaménagé et calibré à Mercurol, Chanos Curson, Beaumont- Monteux pour accueillir ce trafic de camions.

La départementale a été requalifiée en catégorie 1, une déviation avec double voie a été déjà financée par le contribuable.

L’axe Saint-Barthélemy-de-Vals / Romans (c’est à dire les RD 112 et RD 53) est le plus impacté par la création de nouveaux flux routiers (+75% de trafic sur la RD 112 et +37% sur la RD53 selon l’étude de Vinci). Les villages traversés, Bren, Saint Donat, Peyrins seront directement concernés par l’augmentation du trafic des poids lourds et ses conséquences.

Le demi-échangeur de Saint-Barthélemy-de-Vals ne désenclavera pas la Galaure mais la vallée de l’Herbasse sera gravement touchée !



AUCUN GAIN DE TEMPS ET D'ARGENT POUR LES
USAGERS DU TERRITOIRE :


Quel est l’intérêt de 2 demi-échangeurs, le premier à 4 km de l’échangeur complet de Chanas et le second à 12 km de l’échangeur complet de Tain l’Hermitage ?

Actuellement, quand vous habitez Albon ou Andance, pour prendre l’A7 côté nord ou côté sud vous vous rendez à Chanas, tout proche Demain, si le projet aboutit, vous pourrez prendre le demi-échangeur de Saint-Rambert-d’Albon seulement pour aller vers le sud... mais vous pourrez toujours prendre l’échangeur de Chanas en direction du nord, il ne sera pas déplacé !!!

Pour le demi-échangeur de Saint-Barthélemy-de-Vals, vous ne pourrez venir ou aller qu’en direction du nord. En terme de gain de temps et d’argent nous avons prouvé qu’il n’y avait aucun intérêt pour les habitants de l’utiliser pour se rendre en direction de Lyon (Document consultable sur notre site.)

Quand vous irez vers le sud depuis Saint-Barthélemy-de-Vals, soit vous prendrez l’autoroute à Saint-Rambert-d’Albon (aucun intérêt !), soit vous continuerez de prendre l’échangeur complet de Tain- l’Hermitage, seulement à 12 km au sud.

Notre territoire n’est pas isolé. Ce projet de demi-échangeur ne désenclave pas l’accès à la vallée de la Galaure et n’offre aucun bénéfice en temps ou en coût dans les déplacements des habitants de la Drôme des collines.




DÉFICIT D'INFORMATION
+
ABSENCE DE CONCERTATION
=
DÉMOCRATIE EN DANGER

Mr Jouvet, le Préfet de la Drôme et l’entreprise Vinci se sont contentés de présenter ce projet lors de deux réunions d’information organisées à Saint-Rambert-d’Albon et Saint- Barthélemy-de-Vals.

Ces projets ont été présentés « comme gravés dans le marbre ».
C’est faux !

Il s’agit pour l’instant d’une étude d’opportunité et de faisabilité. L’enquête publique n’a pas été réalisée et pourra leur donner tort. De plus, le public présent lors de la réunion de Saint-Barthélemy-de- Vals s’est largement exprimé contre ce projet en abordant tous les points négatifs : nuisances au quotidien, gaspillage de l’argent public, absence de débat démocratique, contradiction avec la transition écologique... . Le bilan de la concertation publique éditée par Vinci ne l’indique pas et nous avons contesté ces conditions d’élaboration (Document consultable sur notre site.)

Les populations deBren, Saint-Donat, Peyrins, Clérieux seraient les plus impactées mais elles n’ont jamais eu de présentation de ce projet et de ses conséquences sur le territoire.

Devons-nous faire un rappel à la loi aux élus notamment de la loi constitutionnelle n°2005- 205 du 1er mars 2005 (JORF n° 0051 du 2 mars 2005 p 3697) ?


INSÉCURITÉ ROUTIÈRE, POLLUTION SONORE ET
ATMOSPHÉRIQUE


Au quotidien, les habitants des communes de la Drôme des Collines traversées par les RD 112 et 53 sont confrontés au problème de sécurité routière dans leur village.

Les habitants se plaignent du trafic sans cesse en augmentation, notamment du passage des poids lourds, les conducteurs les yeux rivés sur leurs GPS, frôlant les maisons, les faisant parfois trembler. Stress, insécurité, pollution atmosphérique et sonore augmenteront avec le trafic. Les parents n’osent pas laisser leurs enfants se déplacer à pied ou à vélo, les anciens s’en plaignent aussi..

Ici dans nos campagnes, doit-on avoir les inconvénients d’un périphérique ? Le nouveau flux généré par le demi-échangeur va aggraver le problème.

Les communes ont déjà dépensé des sommes considérables pour ralentir et limiter le trafic : chicanes, ralentisseurs, .... Là aussi faut-il suivre une logique de toujours plus ? Les traversées de village ne doivent-elles pas être préservées dans leur identité, leur histoire, leur douceur ?

Dans le même temps ces mêmes élus qui veulent créer ces échangeurs déplorent la pollution et se donnent comme objectif de réduire les sources de pollution au carbone. Les intercommunalités doivent appliquer le Plan Climat Air-Energie-Territorial (PCAET), vers la transition écologique. Selon ATMO Auvergne Rhône Alpes, la Drôme a connu 13 jours d’alerte pollution en 2019. La Communauté de Communes Porte de DrômArdèche peut- elle faire subir les désagréments de ce projet aux communes voisines ?

Comment tenir de tels engagements de transition écologique en poursuivant de tels projets ?


Interrogé sur ce sujet, Mr Jouvet ne voit pas d’incompatibilité entre des objectifs écologiques et le développement du trafic sur le territoire.

Mais alors, de quel développement et de quel territoire parle-t-on ?





INCOHÉRENCES
=
COÛTS CACHÉS
=
BUDGETS ASTRONOMIQUES

L’objectif, selon Mr Jouvet, est de « désenclaver la vallée de la Galaure ». Mais une fois le véhicule sorti de l’autoroute, par où passer ? À Saint-Rambert-d’Albon il faut traverser la colline pour basculer côté Galaure. Quelle solution ? Un tunnel ? Un viaduc ?

À Saint-Barthélemy-de-Vals il faut traverser la Galaure et les villages de Saint-Barthélemy- de-Vals, Villeneuve-de-Vals, Saint-Uze ou Claveyson. Les traversées de villages connaissent déjà une saturation de trafic à certaines heures. Les poids lourds, de plus en plus nombreux, se croisent difficilement, bloquant la chaussée. Comment faire ? Déloger des habitants pour détruire les maisons ? Créer des déviations ? Où et comment ? Là aussi un tunnel, un viaduc ?

Au regard de la topographie du territoire, les budgets des aménagements secondaires seraient pharaoniques, à moins d’accepter de sacrifier définitivement les villages et les riverains.

Sur une carte, vu d’un bureau parisien, l’argument du désenclavement de la vallée de la Galaure peut séduire mais sur le terrain par où passer et à quel prix ?
L’aménagement du territoire s’est fait pendant 40 ans sans réserver de place pour un trafic qu’il veut au contraire réguler.

À ce jour ni le département (Mme Mouton , Mrs Chaléon et Gilles) ni la Communauté de Communes Porte de DrômArdèche ne sont en mesure de nous exposer des solutions concrètes, acceptables et chiffrées. Pourtant « ils ont des solutions ».



D’autre part, la loi oblige à ce que la totalité du projet (demi-échangeurs ET aménagement du réseau secondaire) soit pris en compte lors de l’enquête d’utilité publique.

SACRIFIER LES TERRES AGRICOLES :

L’emprise des aménagements des demi-échangeurs se fera sur des zones humides ou des terres agricoles. Et que dire du réseau secondaire que nos élus projettent d’aménager ? L’artificialisation des sols chasse les agriculteurs de leur support de travail. Avons- nous besoin de circulation routière ou d’agriculteurs qui nourrissent la population ?

Nous avons rencontré des agriculteurs concernés par l’échangeur de Saint-Barthélemy- de-Vals, ils ne veulent pas de ce projet qui les prive de leur terre donc de leur revenu. Les agriculteurs de Bren, déjà fortement touchés lors la création de la ligne TGV, se sont opposés publiquement à la création du demi-échangeur de Saint- Barthélemy-de-Vals et ses conséquences sur le réseau secondaire lors d’une séance du conseil municipal. Attention le goudron ne se mange pas !

Faut-il être solidaire avec Vinci ou avec nos agriculteurs ?



QUEL DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE ?

La communauté de communes Porte de DrômArdèche compte plus de 120 lieux d’hébergement, 7 campings, 7 petits hôtels 2 gîtes de groupes et plus de 100 gîtes et chambres d’hôtes répartis sur un territoire qui favorisent le tourisme vert.

Que cherchent les touristes : des lieux calmes et sécurisés pour leurs activités de loisir ou une sortie d’autoroute qui augmentera trafic, bruit et pollution ?


Le SCoT des Rives du Rhône a reconnu les vallées de la Valloire, du Bancel et de la Galaure comme des trames vertes et bleues à préserver. Préservons ce cadre si envié des chimères de l’urbanisation.


VALORISER D'AUTRES PROJETS :

Avec tout l’argent public destiné à ces demi-échangeurs, ce sont d’autres activités et investissements publics qui seront sacrifiés :

• L’aménagement et l’entretien de la voirie existante favorisant la sécurité et le confort des déplacements des habitants du territoire et des touristes.

• Le maintien des services publics de proximité : poste, santé, commerces, transports publics.

• La valorisation ou le soutien d’autres modes de déplacement : bus, train, vélo,covoiturage.

• L’aide au déplacement des personnes les plus isolées et les plus fragiles.

Plutôt que le passage de camions et de voitures dans nos communes, ce sont les services publics de proximité qu’il faut redéployer sur nos territoires avec et pour les habitants !!!

Pour conclure, les habitants concernés dans leur quotidien
sont- ils d’accord pour payer une infrastructure qui n’apporte rien et qui empoisonne leur vie quotidienne ?

Nous sommes nombreux à dire NON, il est temps de réagir et de dire
Assez !



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